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2EME DIMANCHE DE L'AVENT : SOUFFRANCE ET ESPERANCE

Publiée le: 06-12-2020

DEUXIEME DIMANCHE DE L'AVENT

- SOUFFRANCE ET ESPERANCE, PAR LE PERE HUBERT -

 

 

 

      Chers collégiens,

 

      Le mois de décembre et le temps de l’Avent poursuivent leur course et dans moins de vingt jours, déjà, nous fêterons Noël.

      Ce simple mot, Noël, peut certainement évoquer d’heureuses pensées. Les retrouvailles familiales, la joie des vacances, l’excitation et la surprise des cadeaux échangés. Chacun peut compléter par ses propres souvenirs.

      Ce temps festif, à grand renfort de slogans commerciaux et d’éclairages clignotant dans nos rues, peut parfois nous faire oublier celles et ceux pour qui ce temps des fêtes, dites de fin d’année, reste une période d’épreuve. De même, nous n’oublions pas les malheurs et les misères que traverse toujours notre monde et qui malheureusement ne connaissent pas de trêves en ces jours que nous souhaiterions pourtant exclusivement heureux.

      Loin de moi le désir d’être rabat-joie ou de chercher à entraver le bonheur des fêtes qui approchent. Simplement, permettez-moi de souligner un point qui me semble important et qui peut tous nous interpeler.

      A Noël, les Chrétiens fêtent davantage que l’anniversaire de la naissance de Jésus. Les Chrétiens célèbrent la venue de Dieu qui se fait proche, humble et petit dans une pauvre crèche de Galilée. Face aux souffrances de l’humanité, Dieu ne se contente pas de les regarder « d’en-haut » et de prescrire quelques lois ou commandements. En Jésus, Dieu lui-même se fait homme pour être proche de chacun de nous. En prenant part à notre humanité, il prend part à notre vie. Jésus n’est pas un magicien venu supprimer la souffrance et le mal d’un claquement de doigt. Il est venu les vivre et les traverser avec nous : nous ne sommes plus jamais seuls. Ultimement, Jésus a triomphé de la souffrance en la prenant sur lui par sa mort sur la croix et sa Résurrection. Par la foi, la souffrance n’aura pas le dernier mot.

      Je ne connais pas chacun d’entre vous et je ne connais pas les peines et les souffrances de votre vie… mais je sais qu’il y a toujours une espérance possible grâce à Jésus. Nous pourrons en reparler…

      Soyez assurés de ma prière pour chacun de vous et pour vos familles. Je demande à Dieu qu’il vous remplisse de son amour, de sa paix et de sa joie !

 

     Bon courage pour les cours ! Encore 15 jours, courage !

 

 

Père Hubert

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